BIM

BIM

Le processus de maquette
numérique

Au moyen de nombreux supports de représentation, l’architecte cherche à partager sa vision de l’espace réfléchi et conçu, mais se trouve restreint par la limite statique de l’image. Bien que plus complète, la maquette physique limite l’échelle de la compréhension et réduit l’architecture à un corps certes ludique, mais immature et factice. Le mouvement, l’exploration sont les seules véritables conditions d’expérimentation valable d’un espace.
La maquette numérique – BIM – dans sa dénomination acronymique anglo-saxons – constitue une expérimentation nouvelle, ainsi qu’un vecteur de partage considérable, mis à disposition des architectes et des acteurs de l’acte de bâtir. Créant une simulation numérique d’une réalité en cours d’élaboration, le BIM situe l’architecture dans une proximité expérimentale ouverte et potentiellement sans limites. À travers le processus BIM – Building Information Modeling –, notre relation à l’outil numérique dépasse sa prise en compte technique et fonctionnelle pour l’envisager comme une nouvelle perception offerte à nos interlocuteurs, clients comme partenaires.

Parfait pour se projeter

Le BIM transforme le processus par lequel les bâtiments, les infrastructures et les réseaux techniques sont planifiés, conçus, créés et gérés.
La mise au point d’un prototype BIM antérieure à la réalisation de l’édifice confronte les acteurs à un travail collaboratif et à une mise en situation simulée, révélatrice des difficultés et les résolutions potentielles. Les solutions se trouvent donc testées et analysées en temps réel avant toute mise en œuvre concrète.
Le partage d’un support unique en 3 dimensions implique l’ensemble des intervenants de l’acte de construire et de la gestion future, dans une chaîne collaborative et décisionnelle.
La résolution BIM permet de rendre les informations plus compréhensibles et de fournir une valeur ajoutée à chaque étape du processus. La technologie BIM est un processus qui implique la création et l’utilisation d’un modèle 3D intelligent pour prendre de meilleures décisions au bénéfice du projet d’architecture et les communiquer au plus grand nombre en limitant les pertes d’informations.
Depuis 10 ans, Ulysses-Design a adopté la modélisation dynamique par l’outil numérique 3D dans ses conceptions. Plus spécifiquement depuis 2012, nous avons généralisé la maquette numérique pour l’ensemble des projets à travers le format PLN d’Archicad. Convaincus que l’architecte se place au cœur du processus BIM, nous considérons qu’il s’agit d’une aide à la conception, offrant une maÎtrise complète des situations géométrales du projet et anticipant les questionnements techniques avant la réalisation conventionnelle des phases d’études. Le transfert du modèle au format IFC, offre à nos clients la faculté de s’approprier nos conceptions, et à l’ensemble de nos partenaires, un référentiel précis normé et quantifié des données du projet architecture.

Exemple de partage offert à nos clients

Définition du BIM

Le processus BIM issu de l’industrie aéronautique est transposé à la production de bâtiments, il permet de créer un modèle numérique englobant les données géométriques de la construction, les relations spatiales, les informations géographiques, les quantités, ainsi que les propriétés renseignées de chaque élément technique de construction. Ces éléments sont ordonnés selon une arborescence logique. Cet assemblage qualifié renseigné devient la modélisation virtuelle d’une construction éprouvée à venir, puis d’un patrimoine à administrer, puis éventuellement, une archive permettant la démolition dans un terme final.
Le format d’échanges est l’IFC – Industry Foundation Classes-, format de fichier orienté d’objet utilisé par l’industrie pour échanger et partager entre les logiciels. Destiné à assurer l’interopérabilité entre les différents intervenants, entre les différents logiciels de conception, ce format est libre et gratuit, à l’échelle mondiale. Le niveau de définition du BIM s’évalue selon trois niveaux de maturité, dépendant de leur capacité collaborative.

• Le BIM niveau 1 correspond à l’élaboration de la maquette numérique par l’architecte, sans intégration des éléments techniques et des équipements. La maquette BIM niveau 1 nécessite une structure d’informations renseignées où l’ensemble des éléments correspondent à des éléments constructifs renseignés et ordonnés.

• La maquette BIM niveau 2 correspond à l’avènement du travail collaboratif entre l’architecte, les différents bureaux d’études et les entreprises. Elle inclut la réunion des données dimensionnées de chaque organe technique, de chaque équipement récoltés et testés. A l’issu du chantier, la maquette BIM, niveau 2 est complétée des données non graphiques permettant de faciliter l’usage et la maintenance. Ces informations sont converties en format PDF. Ce niveau nécessite la mise en place d’un protocole d’échanges, de contrôle et une plateforme de partage. Ce niveau requiert le concours d’un BIM MANAGER, pouvant être l’architecte ou un Data Manager.

• La maquette BIM niveau 3 ou iBIM impose un modèle unique stocké sur un serveur unique centralisé, accessible à tous les intervenants et durant toute la durée de vie de l’édifice, via IFC/IFD/IDM. Ce processus BIM niveau3 tient de l’objectif et fait l’objet d’expérimentations en cours.